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Lisette Model

Tandis que ce tient actuellement une exposition, sur Diane Arbus au Jeu de Paume,à Paris, il est intéressant de revenir sur le parcours de Lisette Model, qui a enseigné la photographie à cette dernière.

Elle était également son amie.

Lisette Model est née Élise Amélie Félice Stern à Vienne, le 10 novembre 1901, au sein d’une famille bourgeoise, de Victor Stern, un père médecin d’origine autrichienne, tchèque et Italienne, de confession juive, et d’une mère, Française catholique, prénommée Françoise Picus.

Elle a un frère plus âgé, Salvatore (1900-1944) et Olga, une soeur plus jeune né en 1909.

En 1903, face à l’antisémitisme, qui progresse,le Dr Stern change de nom , et le remplace par Seybert , pour ne pas avoir un nom à consonnance juive.

Lisette n’est alors agé que de 15 mois.

Elle débute l’apprentissage de la musique, en 1918, avec des cours de violon, puis se passionne pour le piano sous la direction d’ Eduard Steuermann.

Divers précepteurs lui apprenne à parler trois langues, pour la préparer à une carrière internationale.

1920,durant un an, elle apprend l’harmonie et l’interprétation auprès d’Arnold Schönberg, un compositeur célèbre, à l’école Schwarzwald.

Elle souhaite alors devenir pianiste.

La fortune familial s’amenuise, et son pére Victor Seybert décède le 6 juin 1924, d’une crise cardiaque au 9 Josefsgasse, à Vienne, à l’âge de 58 ans.

Elle commence des études de chant, avec Marie Gutheil-Schoder, une cantatrice d’opéra.

Lisette se lie d’amitié avec Trudi Schönberg, la fille du compositeur.

Cette amitié lui fait découvrir un nouveau milieu culturel.

Elle découvre alors des idées différentes , et un style musical autre, que ce qu’elle a connu jusqu’alors dans son entourage familial.

En 1926, la mère de Lisette décide de quitter l’Autriche, pour revenir en France, dans son pays d’origine.

Elle s’installe à Nice, où la famille posséde un appartement.

Lisette choisit , elle de s’installer à Paris où elle prend des leçons de chant avec Marya Freund, une célèbre cantatrice.

Elle vit dans une pension de famille ,chez les Blum, au 15 rue de la Tour.

Lisette prend conseil auprès de sa sœur Olga,qui est photographe.

Elle découvre les œuvres de Brassaî, andré Kertész, Atget, John heartfield.

1932, elle rencontre Evsa Model , un peintre juif originaire de Vladivostok en Sibérie, qui à émigré à Paris en 1922.

Il à ouvert «L’esthétique»,une librairie, et galerie de peinture, situé 90 bvd du Montparnasse, à Paris.

Il est ami de Piet Mondrian, et André Kertèsz, qu’il expose.

Baigné dans le milieu artistique, elle à découvert la peinture de Gustav Klimt, Egon Schiele, ou Oskar Kokoschka,les trois figures du mouvement expressioniste.

1933 , à 33 ans, pour un problème de voix,élément qui n’est pas avéré, elle cesse définitivement de jouer de la musique.

Elle s’intéresse alors à la peinture, et suit les cours d’André Lhote, à l’académie de peinture , situé rue d’Odessa, à Montparnasse.

Pour des raisons d’argent, elle abandonne le chant , pour devenir technicienne de laboratoire.

Elle achète son premier appareil photo, un Rolleiflex,ainsi qu’un agrandisseur.

Rogi-André, la première femme d’André Kertész, l’enmène faire ses premiers clichés.

Elle lui enseigne,le maître mot : "Ne prends jamais ce qui ne te passionne pas."

 

1933 , elle photographie à Paris, des gens dans la rue, des dormeurs en bord de Seine, un vendeur de fleurs ambulant, ou un mendiant aveugle, dans un style qui s’apparente à celui d’ IZIS.

Après une conversation avec son ami Hanns Eisler, ( compositeur de musique),elle décide de devenir photographe professionnelle.

En juillet 1934,elle commence à Nice sa première série, de portraits.

"Promenade des Anglais", est resté célèbre,avec des clichés de bourgeois pris, à deux pas du lieu, ou sa mère réside.

Février 1935 , voit la publication d’extraits de sa "Promenade des Anglais" dans la revue «Regards», d’obédience communiste.

Elle fait différent voyage en Italie,à Milan, Trento, et Pamparato.

1937 : Elle est assistante de Florence Henri, une photographe avec laquelle, elle se lie d’amitié.

Le 7 septembre, elle épouse Evsa Model, et ils s’installent 12 rue Lalande,dans le 14 é ardt de Paris.

Septembre 1938, sa photographie «Famous Gambler» paraît dans la revue Lilliput.

En octobre, elle prend le bateau pour New York avec son mari, pour rendre visite, à sa belle soeur,Luba Ash,qui réside, à Manhattan.

Lisette et Evsa décident de rester dans cette ville qui les fascinent.

Ayant quelques ressources financières,ils s’installent, au 310, Riverside Drive West 103rd St, dans un building art déco, en décembre 1938.

 

1939 Delancey Street, Wall Street , et Battery Park, sont les quartiers New Yorkais favoris de ses prises de vues.

Alors, qu’elle cherche du travail comme laborantine, elle rencontre Ralph Steiner,qui occupe les fonctions de rédacteur en chef du magazine PM’s Weekly. Il publie ses images de sa série «la Promenade des Anglais», et l’engage comme photographe.

Le 31 octobre 1940, Alexey Brodovitch et Ralph Steiner présente Lisette Model à Beaumont Newhall , le responsable du Moma, et à Ansel adams.

Le Museum of Modern Art de New York , qui vient d’être créer,lui achète quelques photographies.

En décembre, la revue Cue publie plusieurs clichés de sa série "Reflections".

Du 31 décembre, au 12 janvier, au MoMa, prend place l’exposition "Sixty Photographs: A Survey of Camera Aesthetics", comprenant une photographie de la "Promenade des Anglais", ainsi que des œuvres de Helen Levitt, Berenice Abbott, Ansel Adams, Man Ray, Dorothea Lange, Alfred Stieglitz et Paul Strand.

1941 : Elle photographie Valeska Gert , une danseuse de cabaret, propriétaire du Beggar’s Bar, où , elle se rend souvent .

Elle vont entretenir une amitié durable.

Elle rejoint la Photo League,une organisation qui réunit des photographes amateur et professionnel, ayant en commun des idées de gauche.

Elle y présente sa première exposition, avec des images , issues des séries "Promenade des Anglais", "Reflections", "Running Legs", ainsi qu’un portrait de Valeska Gert, du 17 mai au 6 juin de cette année.

Elle collabore avec la revue Harper’s Bazaar, alors dirigée par Alexey Brodovitch, de 1941 à 1951, période pendant laquelle elle illlustre 22 articles.

«Coney Island Bather», son célèbre portrait , en pied d’une femme plantureuse, vètue d’un maillot de bain foncé, résulte de sa première commande ,pour illustrer l’article "How Coney Island Got That Way".

Elizabeth McCausland, une critique d’art écrit le premier texte sur l’œuvre de Model, le 27 mai.

Elle commence à photographier le quartier du Lower East Side.

1943 : Les Model élisent domicile au 55 Grove Street dans l’East Village.

Octobre 1943, pour l’ouverture du «Photography Center Museum» du MOMA, 8 de ses photos apparaissent dans l’exposition du musée.

Lisette se rend à Washington pour photographier l’effervescence de la capitale en temps de guerre.

Elle rencontre Edward Steichen, pour la première fois ,en avril 1943.

Elle expose à l’Art Institute of Chicago,du 4 novembre au 7 décembre 1943.

1944 : Evsa et Lisette obtiennent la citoyenneté américaine.

Le nom de Lisette remplace définitivement celui d’Élise, lorsqu’elle obtient en juillet 1944 ,la nationalité américaine.

Son frère Salvator et sa belle soeur déportés en allemagne, sont tués dans le camp de Birkenau, en Pologne,en mars 1944.

Sa mère meurt le 21 octobre.

1945 : Evsa commence à donner des cours de peinture à la maison.

Douglas MacAgy, invite Evsa à animer un atelier d’été à la California School of Fine Arts (CSFA).

Lisette prend en photo des vitrines reflétant le deuil des Américains après le décès de Franklin D. Roosevelt.

1946 : Elle photographie le «Westminster Kennel Club Dog Show» au Madison Square Garden.

Premier séjour à San Francisco.

Elle découvre le Département de photographie de la California School of Fine Arts fraîchement créé par Ansel Adams, où elle entre en contact avec la communauté des photographes de San Francisco.

 

Jermayne MacAgy présente des œuvres de Lisette au California Palace of the Legion of Honour. Les photographies sont exposées sur des lignes de couleurs primaires tracées à même le mur. Les titres des images sont inscrits sur des morceaux de journal.

Elle réalise une série de portraits de personnalités en juillet et août 1946. Robert Oppenheimer, Salvador Dalí, Roger Sessions, Edward Weston, Imogen Cunningham, Dorothea Lange, Ansel Adams,Darius Milhaud,Henry Miller.

1947 : Certains des portraits effectués à San Francisco paraissent dans Harper’s Bazaar, sous le titre "The Intellectual Climate of San Francisco".

1948, ses photos sont présentés du 3O novembre au 1O février,dans l’expo «FOUR PHOTOGRAPHERS», au MoMa, au côté de Bill Brandt, Ted Corner, et Harry Callahan.

1949 : La Fondation Guggenheim lui refuse une bourse pour le projet "New York, ses habitants et son environnement ".

John Morris, du magazine «Ladies Home Journal», la charge d’illustrer l’article "How America Lives". Elle se rend à Reno, au Texas,où elle photographie des joueurs dans un casino, des rodéos ou des femmes en instance de divorce.

Publication de l’ouvrage «The History of Photography» par Beaumont Newhall, où figure l’une de ses photographies. L’exposition collective "Leading Photographers", produite par le MoMa, comprend quinze de ses œuvres.

En août, les Model retournent en Californie, où ils sont reçus par Ansel Adams. Ce dernier propose à Lisette d’assurer le cours de Photographie documentaire à la California School of Fine Arts.

Dés lors , elle se consacre à l’enseignement.

1950 : Elle échange son Rolleiflex contre un Leica 35 mm.

Le 20 octobre, elle participe au colloque organisé par Edward Steichen au MoMa : "Qu’est-ce que la photographie moderne ?".

Jacob Deschin, chroniqueur au New York Times, lui offre sa colonne pour coucher par écrit ses idées sur la photo et l’enseignement.

Dans cet article, intitulé "Pictures as Art", Model rompt avec les schémas habituels sur la photographie d’art et la photographie documentaire.

Elle se lie d’amitié avec le photographe Minor White, qu’elle aide en montrant son travail à Alexey Brodovitch, Steichen et John Morris.

 

La revue Flair refuse ses photographies.

Harper’s Bazaar est désormais la seule publication qui continue à l’employer.

1951 : Au printemps, elle devient enseignante, à la New School for Social Research de l’Université de Columbia, poste qu’elle conservera jusqu'à la fin de sa vie.

Alexey Brodovitch, Josef Breitenbach et Berenice Abbott sont quelques unes des figures, avec lequel, elle enseigne.

Elle commence à donner des cours particuliers.

Ses premières leçons s’intitulent "Fonction actuelle de l’appareil petit format en photographie" et "Photographier New York et ses habitants".

Elle associe des cours théoriques et ds prises de vues, et s’appuie sur des ouvrages de photographes qu’elle admire comme August Sander ou plus tard Josef Koudelka.

Parmi ses élèves, l’on citera Diane Arbus,avec laquelle, elle entretien, une réelle amitié.

Peter Hujar, Bruce Weber, Larry Fink , Robert Mapplethorpe,Rosalind Salomon, Bruce Cratsley, Elaine Ellman, Peter Hujar, Raymond Jacobs, Ruth Kaplan, Leon Levinstein, Lynn Davis,Eva Rubinstein, Gary Schneider,sont également des photographes, qui ont suivis ses cours.

Sous le maccarthysme, la Photo League est dissoute lorsqu’elle est qualifiée d’organisation subversive par la Commission des activités anti-américaines.

 

1952 : En avril, lancement de la revue Aperture avec un article de Minor White, "Exploratory Camera: A Rationale for the Miniature Camera", dans lequel l’auteur reconnaît sa dette intellectuelle envers Lisette Model.

Elle commence à caresser l’idée d’un livre consacré aux musiciens de jazz, avec des poèmes de Langston Hughes et un texte de Rudi Blesch.

Elle y travaille jusqu’en 1956, mais, faute de financement, le livre ne verra jamais le jour.

1953 : Ses difficultés financières l’obligent à se rendre en Italie pour récupérer une propriété.

À Rome, elle prend près de mille photos,au Leica , d’œuvres et de monuments.

Durant son séjour en Europe, elle fait l’objet d’une enquête de la Commission des activités anti- américaines.

Le 8 février 1954, deux agents du FBI frappent à sa porte pour l'interroger sur ses sympathies politiques et sa fréquentation de la Photo League, une organisation subversive , qui compte en ses rang des sympatisant communistes. L'enquête met un terme à sa carrière de photographe de presse.

Heureusement, elle se tourne vers l’enseignement, à la New School for Social Research, où elle va avoir de nombreux élèves, ce qui lui permet de faire bouillir la marmite.

1954 : Elle séjourne au Venezuela, où elle photographie les populations autochtones et des personnalités de la société de Caracas, dont l’artiste Armando Reverón.

Elle photographie les musiciens du «Newport Jazz Festival»lors des éditions de 1954, 1955 et 1956.

L’ouverture à New York de la « Limelight Gallery»par son ancienne élève, Helen Gee. La galerie devient le lieu de rendez-vous, d’accueil et d’exposition des photographes de l’époque.

1955 : Fin de sa collaboration avec Harper’s Bazaar.

L’une de ses œuvres est présentée au MoMa dans l’exposition "The Family of Man", dont Edward Steichen est le commissaire.

1956 : Publication de ses deux dernières commandes : "Armando Reverón: Famous Venezuelan Painter Shown for the First Time in the US", dans le magazine Vogue, et "Camera at the Race Track" dans Cosmopolitan.

Bien qu’elle continue à photographier, elle cesse de développer et de tirer ses images.

Elle ne reprend ses activités de développement et d’agrandissement qu’après sa rencontre avec Gerd Sander, en 1975.

1957 : Diane Arbus devient son élève. Une riche amitié se noue entre elles.

1958 , elle déménage au 137 Seventh avenue South.

1959 ,elle prend une photographie mémorable de Billie Hollyday dans son cercueil.

1960 : Lisette Model reprend l’atelier de niveau supérieur, assuré jusque-là par Berenice Abbott à la New School for Social Research.

1962 : Elle recommande Diane Arbus pour une bourse de la Guggenheim Foundation.

1964 : Encouragée par Diane Arbus, elle sollicite l’obtention d’une bourse Guggenheim pour réaliser une série sur le thème "Glamour, l’image de notre image" (Glamour: The Image of Our Image), dans le cadre d’un projet plus vaste qu’elle intitule "Photographic studies of the social and artistic history of our time" ("Études photographiques de l’histoire sociale et artistique de notre temps").

1965 : La Guggenheim Foundation lui accorde une bourse de 5 000 $ pour une période d’un an.

1966 : Elle photographie le danseur d’origine britannique Hugh Laing.

Elle se rend à Las Vegas et à Los Angeles pour poursuivre le projet financé par la Guggenheim Foundation.

Les résultats ne sont pas concluants, puisqu’on lui interdit de photographier à l’intérieur des casinos, et qu’elle trouve Hollywood quelconque.

1967 : En octobre, elle se rend en Italie pour photographier des œuvres exposées dans différents musées.

Un problème de santé l’oblige à regagner New York.

1968 : Elle est nommée membre d’honneur de l’American Association of Magazine Photographers.

1970 : Dans les dernières années de sa vie, elle continue de prendre des photos, notamment lors de ses voyages, mais laisse un nombre considérable de négatifs non tirés.

Elle fait appel à d’autres photographes pour faire des tirages de ses précédents travaux.

Elle sollicite une bourse à l’ «Ingram Merril Foundation» pour poursuivre son "Étude photographique de l’histoire sociale et artistique des temps modernes".

Elle obtient 2000 $.

1971 : La Floating Foundation of Photography présente des photographies de Lisette Model dans l’exposition collective "The People, Yes!".

Elle participe à d’autres expositions de la fondation au cours des années 1970.

1973 : Elle reçoit une aide de 2 500 $ du «Creative Artists Public Service Program».

Elle dirige un atelier d’été à Berkeley, où elle photographie le monde hippie et étudiant.

1974 : Elle se lance dans la conception d’un portfolio de douze photos avec le soutien de Harry Lunn,un des premier galeriste à ouvrir une galerie consacré à la vente de photographie à Washington,en 1968.

1975 : Elle rencontre Gerd Sander, le petit-fils du célèbre photographe allemand August Sander, qui devient son galeriste et s’occupe des tirages de ses œuvres.

Elle fait partie de l’exposition collective "Women on Photography. A Historical Survey", organisée au San Francisco Museum of Modern Art.

Le photographe Charles Pratt, (1926-1976 ) qui a suivit les cours de la League, avec Model, lui laisse 15 000$ à son décès.

Le 19 octobre 1976 , son mari décède d’une crise cardiaque, à l’âge de 75 ans.

Août 1977,les éditions «Aperture» lui propose de lui consacré une monographie dans un ouvrage de grand format, seul livre jamais publié, sur son oeuvre.

Elle s’inscrit en faux contre l’essai de Susan Sontag, «Sur la photographie». Elle ne partage pas ses idées et la critique ouvertement pendant ses cours.

Une série d’ateliers magistraux sont inscrits au programme de la « New School». Lisette Model est chargée de deux d’entre eux, pour une «Master Class».

À l’automne, elle se rend à Lucerne pour travailler avec Allan Porter, le rédacteur en chef de la célèbre revue «Camera»,pour un numéro spécial consacré à son œuvre. Ils choisissent 24 clichés pour la publication, qui voit le jour en décembre.

 

1978 : Elle donne des cours à l’International Center of Photography à New York.

Elle est invitée d’honneur, avec Izis et William Klein, des Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles.

1979 , «Aperture» fort du succès rencontré avec la publication, d’un ouvrage dur Diane Arbus,publie une monographie consacrée à Lisette Model , dont la conception graphique est signée de Marvin Israel, et dont le texte, est de Berenice Abbott.

1980 : Elle expose à Venise, Tokyo, Amsterdam et Ottawa.

1981 : Ouverture de l’exposition "Lisette Model: A Retrospective" au Museum of Art de La Nouvelle- Orléans, exposition qui a lieu l’année suivante au Folkwang Museum d’Essen en Allemagne.

Elle est faite «docteur honoris causa» de la New School for Social Research, en même temps que sa grande amie Berenice Abbott.

1982 : Le 5 avril, la médaille de la Ville de Paris lui est décernée.

1983 : Le 4 mars, à l’occasion d’une exposition à la "Comfort Gallery du Haventford College", qui présente ses photographies aux côtés de celles de Weegee et de Diane Arbus, William Earle Williams, le directeur de la galerie, l’invite à donner ce qui sera son dernier cours magistral.

Le 30 mars, elle s’éteint dans un hôpital new-yorkais à l’âge de 82 ans.

1990 : La National Gallery of Canada à Ottawa lui consacre une grande rétrospective, sous la houlette d’Ann Thomas.

 

Pour en savoir plus sur l'auteur de cette rubrique :

Chronique par Roland Quilici
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Au service de la photographie depuis 2001