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Les Pralins autour du monde : Bolivie

 

Bolivie

Carnaval improvisé !

5 Mars 2009
Après le Salar de Uyuni nous sommes partis vers l’est, direction Potosi. Le carnaval battait encore son plein et sur la route nous avons croisé un groupe de gens qui dansait, tout en avançant sur le rythme d’une fanfare un peu fatiguée. Je m’arrête pour prendre des photos et quelques temps après je me retrouve en tête de la troupe en train de danser avec une “Mama” Bolivienne ! Le temps de réussir à m’extirper de la danse, je vois Sophie prise dans le cortège accompagnée par un Bolivien du type lanceur de poids Mongole…Il était 14h mais inutile de lui faire passer un contrôle anti-dopage, notre athlète aurait été ultra positif au tord-boyaux local !!

Au bout de 10mn, sentant (pas qu’avec le nez !) qu’il était temps que l’on reprenne la route, je me dirige vers la portière. Mais à ce moment là, notre lanceur de poids me prend mes lunettes de soleil du front et me collant contre le camping car me demande des sous en échange. Je reste calme et armé d’un courage imbécile je lui explique qu’il n’aura rien ! Voyant la scène, Sophie demande à la personne qui semble être responsable de cette joyeuse troupe d’intervenir. Finalement au bout de quelques minutes, je récupère mes lunettes avec douceur. La personne qui est intervenue (l’instituteur local) s’excuse pour le comportement excessif de son athlète, c’est l’alcool explique-t-il. Ca, je l’avais compris.
Et dire que tout ceci c’est passé sur une route de l’altiplano Bolivien…un souvenir.

Le volcan Sajama

16 Mars 2009
Le volcan Sajama, le plus haut sommet de Bolivie culmine à 6542m. Il attire beaucoup de monde pendant la saison sèche (hiver), et nombre de grimpeurs rêvent de fouler ses neiges éternelles. Autour du volcan ou nevado Sajama volcano comme il l’appelle ici il y a un parc national de 80 000 hectares. A l’entrée, le village Sajama situé à 4250m se trouve au pied du volcan. C’est un bel endroit, serein, paisible et nous décidons d’y passer la nuit malgré l’altitude mais nous sommes maintenant depuis plus de 2 semaines à plus de 4000m alors l’organisme s’est habitué !

En face du toit de la Bolivie on trouve deux autres volcans, le Parinacota à 6342M et le Pomerane à 6282m, des sommets qui bordent la frontière chilienne.

Le lendemain nous partons faire une petite ballade pour rejoindre une source d’eau chaude. J’aime ces paysages où l’Homme n’est qu’un invité, ces endroits du monde trop hostile pour que l’Homme ne puisse en modifier l’aspect. Il dégage de ces lieux une énergie de paix, de tranquillité et mes yeux aiment à regarder à 360° pour ressentir le mot liberté. Il n’y a rien, mais pour moi tout est là…

On décide de faire le tour du volcan avec notre camping car, il existe une piste praticable qui le contourne. A mi chemin on rencontre un petit village avec une très belle église datant de la fin du 18ème siècle, les gens vivant ici nous font visiter leur hostal en nous disant qu’ils peuvent préparer à manger.

Mais nous devons repartir car la fin d’après midi avance et il faut trouver un endroit pour dormir. Finalement, on a fait le tour complet du parc et on se retrouve de nouveau au village de Sajama pour y passer notre deuxième nuit. Le lendemain, après les devoirs, on se dirige vers La Paz. Cela nous a fait du bien de nous retrouver dans un endroit non pollué, paisible, car depuis notre arrivé en Bolivie nous n’avons trouvé que très rarement des lieux non souillés.

La croisière s’amuse !

18 Mars 2009
Pour aller sur le Pérou depuis la Bolivie on peut passer par le sud du lac Titicaca ou par Copacabana. L’intéressant avec la deuxième solution c’est qu’on traverse une toute petite partie du lac avec une barge. Arrivée devant le petit port, une dizaine de barges attendent les voitures, les bus et autres véhicules de tous genres pour traverser de l’autre côté. Sophie n’était pas très rassurée, elle a même demandé s’il y avait des bus au fond de l’eau !

Les enfants ont trouvé ça éclatant ! De toute façon, les marins d’eau douce qui nous ont fait traverser sont des vieux loups de lacs, ils savaient ce qu’ils faisaient…

Après ce passage la région avant d’arriver à Copacabana est vraiment belle, la vue sur le lac Titicaca est magnifique et toute la montagne est couverte de terrasses. Très peu sont encore cultivées.

La vallée sacrée des Incas

 

29 Mars 2009
En Quechua on dit Qosco, le nombril du monde, mais comme nos chers conquistadores n’arrivaient à le prononcer ils ont rebaptisé la ville du nom de Cusco. Située à plus de 8 heures (en camping car) au nord ouest du lac Titicaca, la ville se trouve au centre de la vallée sacrée des Incas.

Bien entendu tout le monde connaît au moins le nom de Machu Pichu, citée Incas découverte seulement au début du XX siècle. Mais d’autres sites non moins merveilleux sont répartis tout autour de Cusco, parmi les plus connus il y a Pisac, Sacsaywaman et Ollantaytambo. Onze ans auparavant, quand nous sommes venus ici pour la première fois avec Sophie le tourisme de masse n’existait pas encore, on pouvait profiter en toute quiétude de ces lieux magiques. Maintenant c’est différent, le Machu Pichu accueille plus de 2000 personnes par jour en pleine saison et tout les sites sont payants. Les parking pour les bus touristiques ne désemplissent pas et les visites se font au pas de courses pour les groupes accompagné de leur guide. Mais comment peut-il en être autrement ? De tels merveilles d’une civilisation si avancée doivent être vues, ne serait-ce que pour comprendre que nous n’avons peut-être pas évolué que vers le haut. Aurait-on perdu un savoir, une connaissance, maîtrisé à la perfection par les Incas ?
Comme toujours ce que je dis ne regarde que moi, je ne prétend rien d’autres que d’exposer mes idées, qui raisonneront peut-être chez certains.
En trois visites, lors de ces onze dernières années dans la vallée sacrée des Incas, j’ai entendu beaucoup de versions au sujet de ces fameuses pierres agencées au millimètres les unes sur les autres. Taillées et polies avec une pierre dure, coupées avec l’acide d’une plante locale ou le top du top découpées avec une corne de cerf ! Il suffit de se poser devant ces constructions, les yeux et l’esprit ouvert pour se dire en toute franchise, “c’est pas possible, il y autre chose…”

Si les pierres étaient posées à la façon de nos châteaux féodaux, rectangulaires et se chevauchant à moitiés il n’y aurait pas de mystères. Mais ici les pierres ne sont pas découpées au gabarit, elles s’emboîtent les unes dans les autres comme un puzzle, sans pour autant retrouver deux fois la même pièce…Il y a même une pierre sur un mur au centre de cusco qui a douze angles ! Alors comment on-t-ils faits ?

“Découpé au laser”, c’est ce qui vient à l’esprit au bout d’un moment tellement s’est fait à la perfection. Bien entendu c’est une expression, mais il y a peut-être du vrai dans cette méthaphore. Le laser est une lumière qui est focalisée dans une direction et certains laser produisent assez de watt pour découper par échauffement des matériaux durs. Et ce, avec une précision millimétrique. On sait aussi pour ceux qui sont capable de voir que l’Homme est entouré de lumière, appellée Aura. Et que la pensée consciente ou inconsciente modifie cette Aura. Alors ne pourrait-on pas imaginer que les Incas aient pu maîtriser à la perfection cette technologie interne pour créer, densifier et orienter de la lumière pour tailler ces pierres ? Ne pourrait-on pas imaginer qu’ils utilisaient les 90% restant de notre cerveau non utilisés ? Ne pourrait-on pas imaginer enfin, qu’au lieu de développer l’extérieur, les apparences, les Incas aient développés l’intérieur, la vie…
Et s’il ne reste aucune trace de ce savoir, c’est peut-être qu’un jour ils en ont fait mauvais usage et qu’il leur a été retiré ?
A méditer avant de m’interner !
“Tout le monde pensait que c’était impossible à faire, un jour un étranger arriva et le fit, parce que lui ne savait pas que c’était impossible à faire…”

Texte et photos : Adrien Duvillard
Retrouvez les Pralins sur leur blog :
www.lespralinsautourdumonde.com

 

 

Cartes et Itinéraire des Pralins autour du monde : 

 

 

BOLIVIE : 

Données générales

La Bolivie est composée de deux régions géographiques bien distinctes. L'ouest est traversé par deux cordillères d'orientations nord-sud qui bordent un vaste plateau, l'Altiplano, c'est dans cette région que vit la majeure partie des Boliviens. La Cordillère occidentale, aride, abrite quelques sommets majestueux comme le Nevado Sajama qui avec ses 6 542 mètres est le point culminant de la Bolivie. Le haut plateau est bordé au nord-est par la Cordillère royale où l'on peut admirer entre autres le Nevado Illimani et l'Illampu et où s'abrite la ville de La Paz. Les massifs de la Cordillère orientale abritent des vallées humides et possèdent des contreforts recouverts de forêts.

À l'est s'étendent de vastes plaines alluviales qui bénéficient d'un climat tropical. Le nord de ces terres basses appartient au bassin amazonien et est en grande partie recouvert de forêt. Plus au sud, les terres font parties du bassin du Río Paraguay, les terres y sont davantage défrichées.

Parmi les curiosités géographiques du pays, on peut citer le lac Titicaca, située à cheval entre le Pérou et la Bolivie qui est le plus haut lac navigable du monde. Sa vaste étendue permet un microclimat clément sur ses rives qui furent le berceau de la civilisation Tiwanaku ; le Salar de Uyuni, situé à l'ouest du pays, sur le sud de l'Altiplano dans le département de Potosí, est la plus grande étendue de sel au monde. On peut aussi admirer la cordillère Royale qui abrite de majestueux sommets enneigés, le Parc des volcans, où l'on peut observer le Nevado Sajama et les Bañados de Izozog.

Parmi les grandes villes, on peut citer La Paz, en très haute altitude, très marquée par la culture Aymara, Sucre, surnommée le "Paris des Andes" pour ses richesses architecturales, Santa Cruz de la Sierra, la grande ville de l'orient bolivien, Cochabamba, ville carrefour, surnommée parfois le "Vatican des Andes".


Source : wikipédia.

 

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