La Castille de Don Quichotte
par Francis Vansteenwinckel
Il a pris le premier chemin ouvert devant lui et, dans cette chevauchée fantastique, il a été saisi par cet espace, par cette ampleur du vide.
Ici, la terre et le ciel se brûlent, se dévorent mutuellement. Ici, la poussière s'insinue jusque dans le coeur de l'âme.
En parcourant ces terres ocres, ouvertes sur un ciel toujours immense, le voyageur ressent ce climat de sueur et de fatalité, un climat de blessure
jamais refermée.
Assis, ici et maintenant, en bordure de ce chemin doré, j'attends Don Quichotte, le prince des voyageurs, mon frère, et j'espère !
Texte et images : Francis Vansteenwinckel
D'autres carnets de route sur le site www.francisvan.com