Le concept unique Fleye, dédié à la vente de photographies humanistes vient en aide à une cause en reversant 10% du prix d’un cliché à une association.
Pierre SEILLIER, photographe et fondateur de Fleye a lancé un nouveau concept pour photographes amateurs. Cette plateforme de ventes de photos accessible à tous est un superbe moyen pour découvrir de nouveaux talents. Fleye revendique une filiation avec le courant de la photographie humaniste plaçant l’homme au cœur de son propos.
La photographie reste le témoignage d’un instant, d’une situation qui nous émeut et nous fragilise.
Pierre SEILLIER ne collabore qu’avec des photographes qui ont la capacité de capturer les instants décisifs, imprévisibles dans les gestes, les actions et la lumière afin de donner lieu à des paradoxes ou des situations peu communes. Cette action avec des photographes « passionnés » du monde entier est un véritable partage entre eux et avec leurs photographies et le public.
A l’occasion de ses nombreux voyages, il s’est trouvé face à une réalité insupportable, celle des conditions de vie très difficiles de certains pays. Il décide alors, dès son retour, de soutenir financièrement des associations locales dédiées à la préservation de l’environnement, à l’aide aux enfants de la rue, à la santé et à l’éducation.
Fleye garantit une qualité professionnelle et une préservation de l’environnement. L’impression des photographies se fait sur Paris et les matériaux utilisés sont français. Les clichés sont numérotés et accompagnés d’un certificat d’authenticité.
Disponibles à partir de 70 euros dans différents formats, chaque tirage est proposé en édition limitée et renouvelé chaque année.
Pierre SEILLIER, aime découvrir les gens et les cultures. Partager les instants riches en relations humaines fait partie de ses priorités...
Bonjour Pierre SEILLIER,
• Pourquoi avez-vous décidé de lancer Fleye en parallèle de votre poste au sein d’un grand groupe ? Comment cette activité est-elle complémentaire ?
Ma passion pour la photo m’a amené à beaucoup voyager. A chaque voyage, on rencontre à un moment où un autre des personnes avec des conditions de vie difficiles.
Un soir de 2017, alors que je rentrais tout juste d’un voyage en Birmanie qui m’avait beaucoup marqué, j’ai regardé le film « Lion » de Garth Davis avec Dev Patel et Nicole Kidman. Ça a été le déclic. Je ne pouvais plus rester passif et simplement prendre des photos pour les exposer chez moi ou chez les autres.
Et là, je me suis dit : « Il faut que tes photos sortent des gamins de la rue ! ». C’est de la conjonction de mon voyage en Birmanie et de ce film qu’est née l’idée de Fleye, l’agence de la photo humaniste et solidaire.
Depuis, j’essaye de concilier mon poste à responsabilité avec ma passion. Je suis devenu un moonlight entrepreneur.
• Que proposez-vous de différents par rapport à vos concurrents ?
La différence de Fleye repose sur deux aspects :
D’abord, son positionnement Humaniste. Soyons clairs, vous ne trouverez pas de photos abstraites, d’architecture ou de montages photos. Nous revendiquons une filiation avec le courant de la photographie humaniste. Tous les photographes Fleye sont donc sélectionnés sur la base d’un seul critère : Leur capacité à capturer « l’instant décisif », comme l’appelait Henri-Cartier Bresson. C’est-à-dire cette capacité à capter des moments imprévisibles (gestes, actions, lumière, etc.) qui donnent lieu à des paradoxes ou des situations inédites.
Ensuite, son objet. Fleye ne propose que des photos solidaires. Chaque cliché acheté sur Fleye contribue à venir en aide à une cause, directement dans le pays où la photo a été prise. Nous avons noué des partenariats avec des associations telles que Enfants du Mékong, Asmae-Sœur Emmanuelle ou Mayaa Népal. Ces associations répondent à cette exigence d’intervention directe. L’idée n’est pas de financer des postes administratifs à Paris mais de financer des programmes sur place.
Aucun autre acteur ne propose cela aujourd’hui ! Nous sommes les premiers à le faire.
• Restez-vous en contact avec les associations que vous avez aidées dans leur projet ?
Bien sûr ! Il faut signaler avant toute chose que nous apportons un soin particulier à la sélection des associations partenaires. Leur objet social, la composition de leur équipe, les financements qu’elles utilisent, leurs actions et l’utilisation faite du soutien, tout est étudié.
En contrepartie de notre soutien, nous demandons des garanties aux associations concernant la bonne utilisation des fonds. Les clients reçoivent tous les mois des informations sur les actions menées sur le terrain par les associations. Cela leur permet de voir comment ils sont venus en aide aux personnes aidées grâce à la photo qu’ils ont acheté. Nous donnons une dimension responsable et utile à l’achat d’une photo de collection.
• Avez-vous d’autres projets à plus ou moins long terme ?
Notre premier objectif sera d’augmenter la profondeur de notre catalogue avec le lancement de 10 collections par an avec des photos de tous les continents. Pour cela, nous allons être rejoint par de nouveaux photographes.
Ensuite, nous souhaiterions ouvrir un concept store à Paris au cours de l’année 2019. Cela permettrait de rendre Fleye encore plus accessible.
Ce sont des projets ambitieux mais réalistes.
INTERVIEW REALISEE PAR STEPHANIE DEVISSCHER
Stéphanie DEVISSCHER
Rédactrice Web/Print indépendante
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