Cette exposition du travail de Guido Guidi allant des années 60 à aujourd’hui est une af rmation, af rmation de l’admi- ration portée envers la fabuleuse vision de ce qu’est la pho- tographie selon Guido Guidi.

Au cours d’une interview avec le professeur Antonello Frongia (APERTURE 220, p. 51), Guido Guidi af rme qu’il « était intéressé par tout : le portrait d’une personne, d’une maison, d’un mur (...) Rien n’est sans importance ; tout mé- rite l’attention. »

L’homme d’abord formé comme architecte et peintre n’est pas attiré par les espaces monumentaux mais par des « si- tuations non codi ées, incertaines, ouvertes, mal comprises ou incomprises », ce qui est à côté, au-dessus, au-dessous de ce qui nous est familiers ou quotidiens. Comme dans sa photographie « l’esprit réside dans la simplicité, pas dans la rhétorique ».

Guido Guidi est né à Cesena, en Italie, en 1941. Il a étudié à l’Institut universitaire d’architecture de Venise (mainte- nant IUAV), et a enseigné la photographie à l’Académie des beaux-arts de Ravenne depuis 1989 et à l’IUAV – où il occupe le Laboratoire des techniques et des expressions ar- tistiques – depuis 2001.

Son travail a été exposé au Solomon Guggenheim Museum de New York (The Italian Metamorphosis 1943-68, 1994), au Centre Georges Pompidou de Paris (L’Invention d’un Art, 1989-1990), au Whitney Museum de New York (Mies in America, 2001), à la Biennale d’architecture de Venise (2004), au Centre Canadien d’Architecture de Montréal (2014), à la Fondation Cartier-Bresson de Paris (2014), et à la Fondation A Stichting de Bruxelles (2016).