Je reçois un livre noir. Je ne sais ce qui retient mon regard, le titre «Enfants Moines», les belles images des première et quatrième couverture ou tout simplement la qualité de l’édition ?

Un livre sur le Noir et Blanc au jour de la couleur dans tous les sens voire exacerbée par le Hdr, bof…
Mais en ouverture aléatoire, d’une page, j’ai la surprise de tomber sur une image fortement contrastée...

Madagascar, vous ne connaissez pas ? Moi si de nom...Alors immergez-vous dans ce livre.Et, en le renfermant vous aurez le sentiment d’y être déjà allé...

Je ne sais pas si c’est le choc des photos ou le beau format qui nous donne l’impression d’être immergés dans ces forêts immenses. Mais c’est vraiment vivant, les images parlent d’elles-mêmes.

...

Après avoir franchi le cap désormais obligatoire sur tous les sites marchands des j’accepte les cookies, un écran se libère pour laisser place à l’essentiel même si marketing oblige une fenêtre newsletters s’ouvre…

En ouvrant à chaque fois un ouvrage livrant les techniques et autres de la photographies, c’est toujours la même chose. Le livre est austère comme si l’apprentissage, le transfert de connaissance, de maîtres de la photographie, devaient effacer la face artistique que nous avons en nous...

Ce livre, premier d’une série de 6 ouvrages, vous emmène dans l’art du portrait notamment pris en studio.

Encore un, me direz-vous, sur la photo de rue. Oui, mais là ce n’est pas pareil, ils ont changé le style c’est du City Trip...

Au-delà de la notion de belles images – je vous rassure il y en a, mais somme toute c’est assez subjectif – l’ensemble donné à voir est cohérent d’une enclave russe coincée dans une Europe d’un autre monde.

Globalement, l’art urbain n'a pas droit de cité dans la sphère du beau monde des arts. Alors, si ce livre peut apporter sa pierre à l’édifice, ce serait déjà bien.