Lorenza D'Orazio

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BIOGRAPHIE

Lorenza D’Orazio (Pescara, 1993) est une jeune architecte, de profession et de formation, et photographe, de passion, basée à Paris. En 2017, elle aborde la photographie, se familiarisant avec l’appareil photo argentique de son père et suit les cours de photographie proposés par la Faculté d’Architecture de Pescara.

Fascinée par la photographie et l’architecture, et par l’interaction entre elles, Lorenza se découvre et découvre le monde sans crainte des limites et des frontières. Sa curiosité et sa volonté d’enquêter la conduisent à une recherche constante de beauté inattendue et nouvelle dans l’imaginaire de tous les jours. L’observation, la photographie et la représentation sont une triade d’activités qui constitue sa principale forme d’apprentissage. Elle est consacré à la photographie argentique et à toutes les imperfections qu’elle génère. Ses photos, plongées dans une atmosphère intemporelle, suggèrent une méditation intime.

ACTUALITES

meditazióni
atmosfera / materia

Méditer c’est arrêter l'esprit pendant longtemps et, avec une concentration intense, presque spirituelle, sur un objet de la pensée, considérer en profondeur un problème, un sujet, de n’importe quel nature (religieuse, morale, philosophique, éthique, etc.) afin de comprendre son essence, enquêter sur sa raison d’être.

Environnements, architectures, détails, objets, gens, tous trouvent un sens unique: l’atmosphère et la matière. Un contraste entre l’invisible et le visible, l’immatériel et le matériel, l'imperceptible et le perceptible, défini tous les photographies. Les atmosphères et les matières détachent les scènes du dynamisme, de l’écoulement, du temps qui passe. Il y a pas un chemin avec une destination, mais l’élégance et l’intensité des scènes, l’attention désintéressée à ceux et l’inclination infatigable vers ceux, ne sont jamais trahis. Un système cohérent et harmonieux de suggestions est créé et il dépasse les infinies différences et disharmonies entre les sujets eux-mêmes.

Un temps suspendu, des lumières tamisées, des perspectives éphémères, des couleurs denses, les matérialités des sujets, suggérer des moments intenses de méditation: ils sont des instants d’une solennité oppressante, des moments statiques, des interruptions spatio-temporelles. Dans ces interruptions il y a la création de passages imprégnés de flux de pensée imparables. Le sujets sont pénètres d’immobilité disarmante: il y a qui regarde tout droit pour enquêter l’observateur sur le present, qui très loin à la recherche de l’avenir; les objets du quotidien, comme les architectures et les détails sont conçus par la lumière et perçois comme des visions à chaque fois nouvelles; les espaces urbaines sont vides, plongés dans une aura annihilent.

Un nouveau temps, une nouvelle dimension pour se connaître et se retrouver, trouver le temps de la liberté pour la mémoire, pour la conscience du present et pour le désir du futur. “Voyager dans le monde, le parcourir loin, ne vous permettra pas d'en connaitre plus que quelques aras, quelques harpons: infimes incursions dans des vestiges désincarnés, frissons d'aventure, recherches improbables focalisées dans un doux brouillard dont certains détails seront fixés dans notre mémoire [...] Et avec eux, irréductible, immédiate et tangible, la sensation de concrétisation du monde: quelque chose de clair, de plus proche de nous: le monde, non plus comme un chemin à répéter sans fin ou comme une course sans fin, non plus comme un défi perpétuel à accepter sans relâche, non pas comme le seul prétexte à une accumulation exaspérante ou comme l'illusion d'une conquête, mais comme la redécouverte d'un sens, comme une perception d'une structure terrestre, d'une géographie dont nous avons oublié d'être les auteurs.” George Perec, Espèces d’Espaces.

CONTACT AUTEUR

www.lorenzadorazio.com

Série 1 :

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