J'ai testé... Des mémoires SanDisk

J'ai testé pour vous.


Attention, il y en a des petites, mais alors vraiment petites. Et performantes !

Surtout ne la confiez pas à Bébé ! S'il l'avale, adieu les souvenirs impérissables ! A peine plus grosse que l'ongle de mon index, cette minuscule carte mémoire contient 16 Go. Il y a donc intérêt à faire attention. Et comme le disait une pub des années 80, « toutti rikkiki, mahousse costaud », cette petite puce de mémoire a de quoi soutenir la comparaison avec ses grandes soeurs. Et encore, je n'ai pas celle contenant la plus grande capacité. Celle de 32 Go est disponible sur le marché et celle de 64 Go devrait paraître dans un avenir proche. Quand on pense aux vieilles disquettes des années 80, de plus de 20cm de diamètre (8 pouces à 2,54 cm) et ne pouvant contenir que 8 Kilo-octets (puis 16) soit une dizaine de pages de textes sur un A4, en noir uniquement. Mais ce n'est pas tout, car la petite taille c'est bien mais la performance est aussi au rendez-vous. Pour une micro carte qui peut se cacher derrière une pièce de 1 Dime (10 cents américains au diamètre de 17.91 mm soit moins de 2 cm) on a non seulement une grande capacité de stockage informatique mais une vitesse de transfert qui tient la comparaison, ça laisse songeur. Mais j'explique, je disserte, je ... au fait de quoi s'agit-il ?

Des cartes micro SD ou micro SDHC aux impressionnantes petites dimensions de 15 x 11 mm de surface et d'à peine 1 mm d'épaisseur, baptisées « Mobile Ultra Micro SD /SDHC » chez SanDisk® (Image 1)

Sandisk assure que ses cartes ont des taux de transferts rapides, annoncés 30 Mo/s que malheureusement, faute de moyens techniques conséquents il m'est impossible de vérifier. Même si les constructeurs ont encore tendance à gonfler leurs chiffres, cela reste géant. Ces petites cartes sont principalement destinées aux téléphones mobiles et autres i-phones du même genre. Attention toutefois, certains de ces petits téléphones mobiles ne supportent pas des capacités trop élevées. Vérifiez donc bien le manuel et le mode d'emploi de votre téléphone avant de faire ce genre d'acquisition. Mais vu leur petitesse, c'est plutôt les mauvaises manipulations et les pertes qu'il faut craindre. Une bonne précaution: les laisser en permanence dans l'appareil et ne les vider qu'en connectant le mobile par USB au PC. Sans sortir la carte équivaut à moins de risques. Toutefois, Sandisk a créé une sorte de clé USB dans laquelle on peut insérer la micro carte, baptisé Ultra Micro reader (gris) ou microSDHCM2ReaderHiRes dans sa version à haute résolution (rouge).
Ce lecteur permet de l'utiliser comme clé mémoire ou pour uniquement effectuer des opérations de chargement ou déchargement par la connexiont sur un port USB (Image 2 – version M2) Ce petit lecteur est bien conçu car la carte y tien fermement à l'intérieur. Avec mes gros doigts, j'ai un peu de peine à la ressortir. Tant mieux pour éviter les pertes. Pour le reste il y a encore la solution des pinces bruxelles.

photographieDans la même veine, mais dans des catégories plus spécifiquement destinées aux professionnels de l'image, SanDisk propose sa catégorie « Extreme » et Extreme Pro » qui se décline en cartes SD et en compact flash (CF pour les « initiés »). Bien qu'on ne soit plus dans le monde du minuscule, ce genre de mémoire m'impressionne toujours et encore. Il faut dire qu'ayant suivi l'évolution fulgurante de l'informatique et du monde numérique presque depuis ses débuts (non!, je ne vous dirai pas mon âge !)* en pensant que ce n'est quasiment que le début ... Ce qui me fait revenir aux « Extreme », aux cartes bien évidemment. En format SD ou SDHC, ces cartes proposent des taux de transfert autour de 30 Mo/s alors que les CF commencent à 60 Mo/s et passent à 90 Mo/s en catégorie Pro.
photographieCela devient très intéressant en photographie sportive, surtout dans les capacités de 16, 32 et 64 Go! Non seulement la capacité est énorme mais la vitesse de transfert permet de shooter en résolution maximum et à des cadences très élevées. Encore faut-il que le processeur de l'appareil suive mais avec les caméras pros actuelles ce ne devrait pas être un souci. Même avec des 20 Mpix.
(Images 3 et 4)

photographieTout de même, ce serait intéressant d'avoir des machines ou des appareils permettant de savoir si les taux de transferts annoncés par les fabricants correspondent à la réalité ou, du moins, pouvoir connaître les conditions pour que ces taux soient réalisés et sur la base de quels critères. Pour le moment, je n'ai encore pas remarqué de lacune ou de temps d'attente dans mes prises de vues, (récentes) même avec des appareils à 18 Mpix. Comparativement, mon cerveau n'est probablement pas assez rapide pour saisir ces milli ou nano secondes ...

Rémy Pilliard
Image 1: réalisation de l'auteur
Images 2, 3 et 4 fournies par Sandisk®

* Mon année de naissance ? LBC - en anglais (Long Before Christus): pour ceux qui veulent tout savoir ;D

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