Le surréalisme

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Le surréalisme (I)


Par Bruno De cuyper


De 1924 aux années 1960


C'est d'abord le mouvement Dada de 1916 à 1922 qui se bat contre l'art traditionnel , puis le surréalisme fondé par André Breton en 1924, qui s'attache à mettre à jour le dérèglement systématique des formes habituelles de la perception , les forces de notre inconscient découvertes par la pensée freudienne. André Breton a écrit plusieurs livres " Manifeste du surréalisme " que je conseille de lire, où il s'explique sur le mouvement. Des photographes comme Man Ray avec la solarisation, les négatifs brûlés du Belge Raoul Ubac ou lesphotographie manipulations du Bauhaus sont des systèmes visant à dérégler la signification du réel et ses conventions. Les grands thèmes du surréalisme seront la femme et son érotisme. Le surréalisme eut moins d'impact au États Unis. Des artistes comme Tabart, Parry, Henri Cartier Bresson… L'artiste a le libre choix de son œuvre ; telle est la devise de ces photographes. Le mois prochain, je reprendrai le mouvement via divers photographes comme Henri Cartier Bresson, Man Ray et les écrits D'André Breton.


Réf : Petit lexique de la photographie Larousse Ressources Internet : http://www.manraytrust.com/home.html http://www.adpf.asso.fr/adpf-publi/folio/breton/ http://pages.infinit.net/mou/textes/surreal.htm


Le surréalisme (II)


Le surréalisme dans la photo de mode


photographieLe surréalisme a constitué un point de référence essentiel pour la photographie de mode. L'univers vestimentaire d'Elsa Schiaparelli s'est décalqué sur celui de Salvador Dali et le mannequin fut un objet fétiche de la peinture métaphysique et du surréalisme Dans les années 30 et 40 Horst, André Durst, Man Ray, Clifford Coffin… ont fortement marqué le surréalisme. Certaines photographies de Man Ray furent publiées dans la " révolution surréaliste " alors que les magazines de mode (Vogue ou Harper's Bazaar) servirent de support au surréalisme. Cecil beaton photographia " robe à tiroirs " de Schiaparelli inspiré de Dali, dans un paysage onirique qui rappelle sa peinture. Le surréalisme fournit par conséquent un décor " moderne " qui remplaça la scène idéaliste et néo classique de Hoyningen-Huene.


Source : "Nouvelle histoire de la photographie " Larousse Sur Internet : Cecil Beaton http://photographie.litteratura.com/?rub=biographie&id_photographe=5 http://fr.encarta.msn.com/media_1481505978 _761591591_-1_1/Cecil_Beaton.html Elsa Shiaparelli http://www.schiaparelli.com/


Le surréalisme (III)


Breton, André (1896-1966),


écrivain français qui fut le chef de file et le théoricien du surréalisme. Gardien de l'orthodoxie duphotographie mouvement, il fut pour les autres membres du groupe un maître à penser. Son goût pour les excommunications, son autorité, lui ont valu d'être appelé "le Pape du surréalisme". Son aura autant que son œuvre en font une des figures les plus marquantes de la littérature du XXe siècle. Né à Pinchebray (Orne), étudiant en médecine à l'époque de la Première Guerre mondiale, poète et admirateur d'Apollinaire, il découvrit, en avance sur sa génération, que le cataclysme dans lequel les valeurs d'avant-guerre avaient sombré rendait également caduques les certitudes philosophiques, épistémologiques et scientifiques. C'est dans ce contexte que Breton, lecteur de Freud, décida d'explorer l'abîme ouvert par les recherches psychanalytiques sur l'inconscient, véritable labyrinthe de l'irrationnel qui s'offrait désormais à l'investigation littéraire. Dans un hôpital, il fit la rencontre décisive de Jacques Vaché, dont le comportement étrange, et plus encore, la mort exercèrent sur lui une influence qui eut pour premier effet de le détourner de sa vocation initiale de poète traditionaliste, admirateur de Valéry et de Mallarmé. Il fonda après la guerre la revue Littérature avec Paul Éluard et Philippe Soupault.


photographieEn 1919, il fit la connaissance de Tristan Tzara, le jeune chef de file du mouvement Dada. En 1920, Breton rejoignit Dada, "entreprise sans précédent de destruction de toutes les valeurs traditionnelles" (Maurice Nadeau). Les écrivains collaborant à Littérature et les membres de Dada se réunirent à l'occasion de quelques manifestations iconoclastes et tapageuses. En 1921, fut publiée la première œuvre surréaliste, les Champs magnétiques, recueil rédigé par Breton et par Soupault selon le procédé de "l'écriture automatique" et qui explore les potentialités des états hypnotiques. En 1922, Breton rompit avec Tristan Tzara, mais l'anticonformisme de Dada et sa volonté de nier la solution artistique restèrent au cœur de la définition du surréalisme, considéré non pas comme une esthétique nouvelle, mais comme un état d'esprit. Il établit ensuite les positions du surréalisme dans un premier Manifeste du surréalisme (1924). À partir de décembre 1924, le groupe se dota d'une revue, intitulée la Révolution surréaliste. En 1928, Breton publia Nadja, roman inspiré par la rencontre avec une jeune femme inconnue. En 1929, dans un Second Manifeste du surréalisme, plus polémique et didactique, il précisa la notion de "surréalité", spécifia que le surréalisme devait se placer du côté de la révolution et condamna les déviations en prononçant un certain nombre d'excommunications. La rupture avec Vitrac, Soupault, Artaud et Desnos, entre autres, survint précisément à l'occasion de la définition des positions qu'il convenait d'adopter à l'égard du marxisme et du Parti communiste. Breton fut membre du parti de 1927 à 1935. En 1937, il se rapprocha de Trotski, rencontré au Mexique et avec qui il rédigea le Manifeste pour un art révolutionnaire indépendant. Enfin, en 1941, à New York, il publia des Prolégomènes à un troisième manifeste ou non. Les œuvres poétiques de Breton (Clair de terre, 1923; Union libre, 1931; le Révolver à cheveux blancs, 1932; l'Air de l'eau, 1934; États généraux, 1943; Ode à Charles Fourier, 1947) sont des recueils de vers libres, qui disloquent la syntaxe des phrases et font la part belle à des métaphores qui se présentent "comme ces images de l'opium que l'homme n'évoque plus mais qui s'offrent à lui spontanément" (premier Manifeste du surréalisme). Ses articles critiques furent réunis dans les Pas perdus (1924) et le Point du jour (1934). Outre les trois manifestes, on citera, parmi ses écrits théoriques et polémiques, Position politique du surréalisme aujourd'hui et Du temps que les surréalistes avaient raison (1935). Intéressé par toutes les formes de langage irrationnelles, il écrivit, par ailleurs, un essai consacré à la parole aliénée, l'Art des fous, la clé des champs (1953). De même, il contribua à établir la notoriété de genres littéraires et d'écrivains décriés ou méconnus, en publiant une Anthologie de l'humour noir (1940) et en rendant de vibrants hommages à Sade, Rimbaud ou Lautréamont.


Source : http://www.poesies.be/Les.Grands.Courants. Litteraires/Surrealisme.html


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Chronique par Bruno De cuyper
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