- Découvrez tous nos cours photo sur cours-photophiles.com et en vidéo sur notre chaine YouTube !

Partage 共有すること

gill-blanc3
Catégorie
Festivals et rencontres photo
Dates
lundi 3 avril 2017 12:00 - lundi 17 avril 2017 18:00
Lieu
Galerie Planète Rouge - 25 Rue Duvivier
75007 Paris, France
Téléphone
Email
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Venissage // jeudi 6 avril 2017 entre 18 h - 21h en présence des artistes 

Photographes : Shingo Kanagawa - Hirohisa Koike - Manon Giacone
Curatrice : Kyoko Kasuya

Horaire : Ouvert tous les jours 
lun - mer 12 h -19 h // jeu - ven 12 h - 20 h // sam - dim 11 h - 19 h
Entrée libre

Cette exposition collective présente un courant de la photographie japonaise, Shi-shashin, «Photo privée». Ce mouvement est né au Japon dans les années '70 en contrepoint aux sujets surtout sociaux à l'époque. Des photographes japonais ont alors créé des images à travers leurs expériences personnelles.

En France et au Japon, des photographes s’efforcent d’aborder des problèmes et évènements du quotidien, notamment plus intimes comme les histoires de familles. Shi-shashin tend à montrer ces questionnements et réflexions. À travers la photographie et la confrontation de points de vue différents s’interrogent ces trois jeunes photographes.

Un fils continue de photographier son père, ce dernier ayant pris l’habitude de disparaître quotidiennement. À première vue cette série semble être faite par snapshots, mais toutes les images ne sont que mises en scène. Shingo Kanagawa n’ajoute pas de sens à l’image de son père en créant ces photographies, mais enlève plutôt certains traits lui étant propres. Ses photographies sont silencieuses à la manière d’un poème épique. Elles indiquent une « cavité » pouvant exister à l’intérieur de chacun. Kanagawa note les échanges entre lui et son père sans déguisement grâce au journal qui accompagne la série. Cela donne l’impression de voir une fiction romanesque se dérouler.

Manon Giacone s’intéresse aux portraits de familles qui se dissimulent dans la société contemporaine. Elle jette un regard sur son vécu depuis son enfance dans le nord de la France, sur ses paysages familiers, notamment dans la peinture flamande. Elle tente de trouver sa position dans la société, et essaie de rappeler les liens familiaux en superposant des éléments individuels et des paysages. Nous ne pouvons jamais échapper aux liens familiaux, et le retour aux origines permet de prendre une distance nécessaire face à ceux-ci et ces questionnements, afin d’accepter le lien entre passé et présent.

La « Rencontre » entre l’homme et la femme est un thème classique et récurent. Hirohisa Koike continue de créer ses séries sur ce sujet et présente cette fois Desiderium (désir). En rencontrant une fille lettonne, Il développe cette série pour évoquer une relation contenant espoir, inquiétude et chagrin d’amour; autant d’éléments contés par les fragments du paysage de ce pays, accompagné par la voix de l’écrivain français Maurice Blanchot. Essayer d’acquérir une chose que l’on aimerait obtenir en un instant. Cet acte rappelle la faculté de la photographie à capter et découper un moment. Ce découpage du présent que nous accomplissons nous-mêmes est transmis au futur que nous ignorons. Comment le sentiment né de cet instant se projette-t-il ?

 
 

Liste des Dates (vue évènement)

  • Du lundi 3 avril 2017 12:00 au lundi 17 avril 2017 18:00
Au service de la photographie depuis 2001