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Margaret Bourke-White

 

photographieMargaret Bourke-White est née Margaret White le 14 juin1904, à Harrison Avenue dans le Bronx, un des quartiers de la banlieue de New York.

Joseph White, son père, est un juif orthodoxe non pratiquant, d’origine Polonaise.
Il exerce comme ingénieur au sein de la Hall Printing Press Company,  société qui fabrique des presses d’imprimerie.
Sa famille déménage à Bound Brook, dans une petite localité du New-Jersey, pour se rapprocher du lieu de travail de son père alors qu’elle est toute petite.

Minnie Bourke, sa mère, est d’origine Irlandaise et Anglaise.
Elle travaille comme sténographe pour l’édition, et enseigne à des aveugles.
Elle inculque à ses enfants le goût de  la rigueur, avec une éducation stricte, au travers de l’apprentissage, de la couture, de la cuisine.
Margaret à une soeur aînée, Ruth et un frère plus jeune, Roger.

Son père l’aide à surpasser ses peurs , en lui montrant comment attraper des serpents, et
lui apprend à reconnaître ceux qui ne sont pas dangereux.
Elle en ramène à la maison, puis en emmène à l’école où elle attire l’attention de ses camarades.
Rêvant de devenir une scientifique experte dans les reptiles pour partir dans de prestigieuses expéditions au fin fond de la jungle.

1912 : à 8 ans, son père l'emmène visiter l’usine de production des presses rotatives de Duncllen, dans le New Jersey, où des pièces de fonderie sont produites pour la fabrication des rotatives.
Perchée du haut d’un balcon, elle assiste alors, à la coulée du métal en fusion, avec la magie de la lumière, de la chaleur et des étincelles.
Elle raconte dans ses mémoires, l’impression extraordinaire de ce spectacle, qui marque son attachement à la beauté industrielle ce qui aura un impact non négligeable dans ses œuvres photographiques.

1916 : son père, qui est également  photographe amateur , l’initie à la photographie.
Elle l’assiste dans diverses prises de vues, ainsi qu’au développement de tirages qu’il effectue dans la baignoire.

1918 à 1921 — Elle fréquente le lycée de Plainfield (New Jersey).
1921— Elle entre à l’université de Columbia.
1922  — Elle change pour l’université Rutgers.
Passionnée pour la danse, et  malgré sa timidité,elle demande aux garçons de l’inviter, ce à quoi ils se refusent.
Elle étudie ensuite à l’université du Michigan ..
C’est là qu’elle y débute à proprement parler la photographie en faisant des portraits pour illustrer le livre de son année de promotion.

Douée dans la rédaction d’articles, on lui offre un poste d' éditrice photographique, pour le journal annuel de la Faculté, poste auquel elle renonce finalement , pour épouser Everett Chapman, élève ingénieur en électricité.
Elle n’est alors âgée que de 18 ans.

Au décès de son père en janvier 1922, elle manque un  semestre , puis retourne à Columbia où elle suit des cours du soir en photographie,  auprès de Clarence H.White,  célèbre représentant de la photographie Pictorialiste.

Celui-ci lui enseigne la composition,  lui inculque la façon de photographier les paysages, avec des tonalités vaporeuses.

Elle ne renonce pas pour autant à ses rêves de devenir scientifique, mais envisage la photographie comme une compétence annexe à mettre éventuellement à profit pour  documenter la vie dans la jungle.

Sa mère lui offre un appareil Reflex ICA d’occasion dont la lentille est fêlée, pour 20 $.

Durant l’été, elle enseigne comme professeur , pour payer sa scolarité, et vend aux touristes pas moins de 2000  cartes postales qu’elle à fait du camp Agaming,
au bord du Lac Bantam,(Connecticut).
De généreux donateurs l’aident à payer le restant de ses frais de scolarité.

Elle étudie la paléontologie à l’université de Purdue (Indiana).
Son mari travaille à la «Lincoln Electric Company», tandis qu’elle enseigne à des enfants  les sciences naturelles , au sein du musée d’histoire Naturelle..

Après l’échec de son mariage, en 1926, elle reprend des études sur les reptiles et les amphibiens à l’université Cornell,dans la ville d’Ithaca, (New York), où elle obtient son diplôme de Biologie en 1927.

Avec son vieil appareil photo, elle trouve à nouveau l’occasion de monter une entreprise photographique, pour gagner sa vie, et prend pour sujet des photos de building entourés de neige , des chutes d’eaux gelées.
Le succès est tel, que malgré son travail acharné, elle doit embaucher deux étudiants pour l’aider.

Elle prend des cours de journalisme et présente ses photos au Cornell Alumni News, qui lui rémunère chaque couverture, pour 5$.
Son regard se porte alors sur divers bâtiments du campus.

Plusieurs anciens élèves devenus architectes, impressionnés par ses talents et par l’originalité de ses photos, lui demandent si elle veut se spécialiser dans ce domaine de l’architecture.
Pour se convaincre qu’elle a les qualités requises, elle décide d’aller présenter son portfolio chez York & Sawyer , importante firme d’architecture de New-York.
Assurée qu’elle peut rentrer dans un bureau d’architecture et obtenir du travail, elle se lance alors dans l’aventure.

1927,elle déménage à Cleveland, ou sa mère et son frère vivent ,et débute une carrière de photographe industriel, avec le portfolio d’images d’architectures,qu’elle a prises durant ses études.
Après son divorce ,elle décide d’utiliser Bourke, qui est le nom de jeune fille de sa mère pour l’accoler au nom de White,son nom du côté paternel, pour mettre en exergue son statut de photographe indépendante.

Après le succès de son premier reportage, pour des architectes, elle ouvre le studio «Bourke-White Photography»,  dans le Terminal Tower , l’un des gratte-ciel  récemment achevé de Cleveland.

Elle trouve des commandes pour la presse, et travaille pour des industriels,(The Aluminium Company of America, The Standard Oil of Ohio, The Chrysler Corporation) des architectes, et des banquiers, et publie des photos pour « the New York Times Magazine», «Vanity Fair», et «House and Garden».

1929 la  Sté pour laquelle, son mari travaille, la « Lincoln Electric Company» , lui commande un reportage de ses installations industrielles.
La célèbre marque d’automobile,«Chrysler Corporation» lui commande des clichés de la construction du gratte ciel du même nom, à New-York.
Detroit et Cleveland sont les villes, dont elle fixe les principaux bâtiments industriels.
Ce sont des photos réalisées pour le compte de la Otis Steel Company, qui vont lui valoir d’être remarquée par Henry Robinson Luce, riche homme d’affaire,  éditeur du Time, séduit par ses clichés novateurs de cette aciérie.

Il lui envoie un télégramme, la fait venir à New-York,pour l’engager au printemps 1929, huit mois, avant, qu’elle rejoigne le staff du journal Fortune magazine, pour lequel elle travaille de 1929 à 1933.
Fortune, est un journal qui souhaite mettre en avant les entrepreneurs, et le monde industriel.

Agée de 25 ans, seulement, elle devient ainsi une pionnière du photo journalisme.
Elle est l’une des première, à raconter une histoire au travers de ses seuls photographies, ce que l’on appelle communément l’essai photographique.

Elle débute en Février 1930 , avec pour son premier sujet,un  reportage sur «Swift & Co», une usine de conditionnement de viande de porc, pour le premier numéro.

Les conditions Dantesque, dans lesquelles elle fait ses photos,son un vrai challenge, tant sur le plan physique que professionnel.

Elle couvre des sujets, ardus, dont elle réussit à tirer des images, malgré les risques à travailler, dans un environnement hostile.

Vicki Goldberg,une historienne Américaine,spécialisée, dans la photographie, lui a consacré un ouvrage biographique,dans lequel, elle raconte qu’elle n’a peur de rien.
Elle rapporte cette anecdote: "Envoyée photographier l'aciérie,Otis, elle se tient si près du métal en fusion, déversé du creuset, que son visage devient  tout rouge, et que le vernis de l’appareil, qu’elle utilise fond."
Elle réussit à vendre 100 $ chacun, des huit clichès obtenus avec ténacité de cette acièrie, à son responsable.

Ses prises de vue lui posent d’abord des problèmes techniques, et elle doit utiliser des plaques spéciales, avec l’apport d’un éclairage artificiel, la poudre de magnésium, pour éclairer un sujet aussi contraste.

D’autres lieux , tel une fabrique de chaussures, de montres, une verrerie ou une banque, suivent.

1930,elle déménage son studio de Cleveland, pour  en ouvrir un autre dans le Chrysler Building à New-York..

Elle veut se rendre en Russie, mais la rédaction du journal pense que pour des raisons diplomatiques, les photographes ne sont pas les bienvenue, et l’envoie photographier les usines Krupp en Allemagne.

Enthousiasmée par la dramaturgie de la production industrielle,et obstinée, elle obtient néanmoins un visa, pour entrer en Union Soviétique, et devient ainsi, la première journaliste à y voyager durant cinq semaines , pour photographier les usines, les fermes, les barrages, et les ouvriers de toute sortes.
Elle en ramènera, presque trois milles clichés.

Elle appartient à diverses organisations ,qui sont marquées à gauche.

Devenant, l’une des premières, à documenté l’avénement du développement économique, Soviétique,avec le premier plan de cinq ans.
Invitée par le gouvernement soviétique, elle s’y rend pour la deuxième fois, l’été 1931, pour photographier Magnitogorsk, l’immense complexe métallurgique de la région du Kazaksthan.
Le fruit de son travail apparait , dans un livre , « Eyes on Russia». (Les yeux de la Russie), publié en 1931.

1931  une exposition collective de ses photographies, avec Ralph Steiner et Walker Evans à lieu à New York.

La publicité pour une Sté de boulons, qu’elle réalise, pour la “Russell Birdsall & Ward Bolt & Nut Company” , en (1931) est un exemple, de l’évolution de son style, qui s’apparente désormais à la «Straight Photography» amenée par Weston , ou Adams ,deux adeptes du groupe f/64.

Durant l’été 1932 , elle se rend à nouveau en Russie, et s’attache à photographier les régions rurales, plus qu’industrielles.
Elle s’essaye au cinéma et tourne un film documentaire, qui faute de maîtrise technique , ne trouve pas preneur, lorsqu’elle le propose à une Sté de production Hollywoodienne, qui y voit un film de propagande.

Le New York Times  Sunday Magazine publie six articles, qu’elle à écrit, en plus de ces photographies, à propos de son périple.

Elle travaille à photographier la construction du « Chrysler Building», pour en faire la promotion, ce qui lui permet de gagner de l’argent.
C’est d’ailleurs au 61 é étage de ce building, qu’elle à ouvert son studio de photographe, dans un immense appartement, où elle a également installé un laboratoire photographique.

Elle accepte diverses commandes,en plus de son contrat avec la presse.
1933 "NBC "l’engage, pour créer le plus grand mural, destiné à la rotonde de leurs studios de télévision, situés dans le Rockefeller Center.
En 1934,alors que l’Amérique est touchée de plein fouet, par la crise, elle gagne plus de 35,000 $, ce qui est ,en cette période,une somme considérable.
Alors qu’elle effectue un reportage, pour Fortune,sur la pénurie d’eau, dans l’Ouest Américain, elle prend conscience, de la souffrance humaine, ce qui l’éloigne, de son travail publicitaire.
Pour une jeune femme, qui n’a pas 30 ans, elle a déjà découvert divers facettes, de la réalité sociale, mais la découverte des fermiers américains, victimes impuissantes face aux éléments, va lui faire prendre  une nouvelle direction.
1935, elle réalise des séries d’images aériennes, pour différentes compagnies d’aviations,(Eastern Airlines), ce qui lui permet d'acquérir un savoir faire..

Sa photographie du barrage de Fort Peck, sur la rivière du Missouri,dans l’état du Montana fait la couverture du premier numéro de Life , le 11 novembre 1936.
Elle est la seule femme,à faire partie du staff de Life,au côté d’Alfred Eisenstadt, Peter Stackpole,et Carl Mydans.
Elle y consacre trente trois ans de sa vie professionnelle.

1937 quelques unes de ces photos sont exposées au Museum of Modern Art.

Elle délaisse l’aspect artistique, et se concentre sur le désir d’utiliser le médium, comme un outil qui lui sert à informer le grand public.

Une de ses photos les plus célèbres,  faite en janvier 1937,montre des afro américains , qui ont tout perdus, suite à une  inondation, à Louisville, dans le Kentucky, faisant la queue, pour avoir du pain, devant un panneau, présentant une famille blanche, avec comme slogan: "World's Highest Standard of Living- There's no way like the American Way."
(Le standard de vie le plus élevé au monde, rien de mieux, que la façon de vivre Américaine).
Plusieurs centaines de personnes périssent, et plus d’un million de gens, se retrouvent sans toit, après la crue de la rivière Ohio.

Elle se rend en Tchécoslovaquie, pour documenter la montée des évènements politiques,et publie  «North of the Danube», en 1938.

Elle se marie pour la deuxième fois, en  février 1939,avec Erskine Caldwell, un écrivain,renommé,  après qu’ils aient travaillés ensemble, sur ce qui reste comme l’un de ses livres les plus connus: «You Have Seen Their Faces» qui paraît en 1937.

Ils achètent une maison à Darien, dans le Connecticut, et vivent à New-York.
Leur union, dure trois ans, mais ils collaborent ensemble sur plusieurs ouvrages ensuite.

Elle est envoyée pour couvrir la période d’avant guerre à Londres, puis se rend en Roumanie,Turrquie, Syrie et Egypte.
Au début de 1940 , elle part travailler pour PM,  un journal New-Yorkais,mais en octobre elle retourne auprès de Life.

Durant la seconde guerre mondiale, de 1940 à 1945, elle sert comme correspondante de guerre pour  Life , et est aussi la première femme habilitée, à servir,sur des zones d’opérationss militaire ,comme photojournaliste pour l’U.S. Air Force.
C’est à cette occasion, qu’elle signe un portrait de Winston churchill.

Au printemps 1941, l’Europe est en guerre depuis un an et demi.
Elle et  Erskine Caldwell,(écrivain)  sont les deux seuls journalistes Américains, qui réussissent à se rendre en Union Soviétique, via la Chine.
Durant six semaines, ils observent les Russes qui se préparent à faire la guerre.
Au soir du 22  juillet,les autorités annoncent que des Bombardiers Allemands volent sur Moscou, avec le Kremlin, comme cible.
Il n’est permis, à aucun civil de rester en surface, et tandis que la population gagne les abris souterrains, Margaret place plusieurs appareils photos de sa chambre d'hôtel , pour enregistrer les scènes d’explosions,qui vont illuminer les toits de la ville.
Avant de rentrer,au USA, elle reçoit l’autorisation de photographier Josef Stalin, et réussit un portrait de lui souriant.
Elle couvre ainsi les événements les plus tragiques de l’histoire en première ligne.
Elle s’envole vers l’Angleterre à bord d’un bombardier Américain lors d’un vol de reconnaissance,qui à pour mission d’aller observer les positions allemandes ennemies,et se retrouve prise dans  les tirs des chasseurs Allemands.
Elle aime voler, et souhaite emprunter un vol militaire pour gagner l’Afrique du Nord, et rejoindre les troupes Anglaises alliées qui combattent dans le désert ,mais le  général commandant les forces aériennes, lui signifie, que c’est trop dangereux.

A la place, elle embarque dans un navire  de guerre anglais, qui transporte des soldats ,le « SS Strathallan» qui fait l’objet d’une attaque de sous marin, et qui coule le 2 décembre ,avant d’avoir atteint sa destination finale.
Elle et les autres soldats naufragés, reçoivent du secours, d’un destroyer allié, qui les conduit en Algérie.

Cette mésaventure, ne la dissuade pas de continuer.
Elle est à bord d’un vol, lorsque elle essuie les tirs de la DCA venant d’une base aérienne Allemande à El Aouina, en Tunisie, sa mission étant de réaliser des vues aériennes à bord d’ un bombardier Forteresse B-17, qui largue des bombes à haute altitude sur la ville de Tunis,en Février 1943.
Avant de décoller, une photo d’elle est prise qui va devenir une photo emblématique auprès des soldats.On l’aperçoit dans sa tenue de cuir de mouton retournée,arnachée, comme les autres membres de l’équipage, avec l’avion en arrière plan.
Elle raconte , dans son livre «Purple Heart Valley» , sa vision  de la seconde guerre mondiale, avec ses photos de soldats, et de victimes.
Elle est partout, y compris dans les hôpitaux, et accompagne les troupes de la troisième armée commandé par le général  Clark durant la campagne d’Italie.
Elle passe deux hiver, et couvre la campagne d’Italie, avec la triste bataille de Monte Cassino.

Au côté des soldats américains,commandés par le Général Patton, elle   avance le long du Rhin, et  témoigne, malgré la censure,dont  la presse fait l’objet,avec des vues de la libération du camps de Buchenwald,le 15 avril 1945.

La guerre achevée, elle continue ses voyages, et se consacre à des reportages humanitaires.

Elle se joint, à divers artistes pour former l’American Artist’s Congress, une organisation de gauche, qui récolte des fonds publics, et qui promeut les arts et combat la discrimination raciale.

Elle passe trois ans, à couvrir l’accession à l’indépendance de L’Inde.
1946,elle est au côté du Mahatma Gandhi,en Inde, lorsqu’il fait campagne pour la non violence.
Elle fait une photo de lui, alors qu’il est en train de tisser.
Elle l’interview six heures avant son assassinat,le 30 janvier 1948.

1950, elle se rend à Johannesburg, et rend compte des conditions des travailleurs dans une mine de diamant, puis une mine d’or.
Elle n’hésite pas à descendre à plus de trois kilomètres sous terre, pour en rapporter un cliché, resté célèbre.
Elle documente l’Apartheid qui sévit en Afrique du Sud.

l’ére du Mc Carthysme ,lui vaut un certain nombre de critiques , pour ses engagements en faveur des droits  civils et politiques, et on lui reproche l’expression de ses idées,dans son livre : «You Have Seen Their Faces».

1952,alors qu’elle voyage en Corée,pour couvrir la guérillas communiste,elle ressent les premiers signes d’une terrible maladie.

1955 , l’exposition «The family of Man» ,qui se tient au MOMA,de New York, sélectionne des photographies de Margaret Bourke-White.

1956, on lui diagnostique la maladie de Parkinson..
1957,incapable de continuer son activité de photographe,elle prend une semi-retraite, et se consacre alors pendant six années, à écrire sa biographie: «Portrait of Myself» paraît en 1963, et devient un succès d’édition.

1961 Life  publie un article  sur la maladie de Margaret bourke White, avec des photos de son confrère et ami photographe Alfred Eisenstaedt.
Malgré les deux opérations du cerveau,dont la première retarde la progression du mal,elle est de plus en plus infirme.
Elle vit retirée à Darien, (Connecticut).
La seconde opération, lui ôte la possibilité de s’exprimer oralement.

Suite à une chute, due à la maladie,elle  se fracture les côtes, et se retrouve clouée, dans un lit à l'hôpital de Stamford.
C’est là, que  «Maggie»,surnom qui lui ait donné, par ses amis,  ferme définitivement ses yeux ,le 27 août 1971, à l’âge de 67 ans..

Elle laisse une oeuvre riche de plus de  25 000 mille photographies, qui figurent dans de nombreux musées, dont le musée de Brooklyn , de Cleveland, à la Bird bibliothèque de Syracuse,ou au  MOMA de New York, mais également dans les collections de la bibliothèque du Congrès, de Washington.

On lui a attribué l’American Woman of Achievement Citation de la Boston Chamber of Commerce (1957), the Achievement Award from U.S. Camera Magazine ,en1963, et l’ Honor Roll Award from the American Society of Magazine Photographers en1964.

Margaret Bourke-White est devenue non seulement une figure légendaire, dans l'histoire de la photographie, comme photographe, mais aussi comme  photojournaliste.
Si certains lui ont reproché ses idées, son caractère bien trempé , elle reste néanmoins une figure incontournable, dans l'histoire des artistes Américaines.

Pour en savoir plus sur l'auteur de cette rubrique :

Chronique par Roland Quilici
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Au service de la photographie depuis 2001